Biodiversité : comment laisser la nature entrer chez vous ?
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Laisser pousser les herbes folles
Si vous avez la chance de posséder un jardin, réservez un endroit où vous laisserez pousser les herbes qui s’y installent spontanément. Elles attireront des insectes pollinisateurs ou les auxiliaires au jardin : abeilles, coccinelles, vers de terre… ces précieux alliés du jardinier. Si vous n’avez qu’un balcon, créez une mini-jungle dans des grands bacs ou des jardinières.
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Ne pas ramasser les feuilles mortes
Quand vient l’automne, ne ratissez pas les feuilles. En se décomposant, elles offrent un abri aux insectes et permettent à la terre de se régénérer.
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Offrir le gîte et le couvert
Installez des abris, gîtes nids et nichoirs pour que les insectes, oiseaux et chauves-souris, si utiles, puissent se protéger durant l’hiver, nidifier ou déposer leurs larves. Si vous ne possédez qu’un rebord de fenêtre, vous pouvez y laisser de l’eau en été pour les oiseaux et les insectes qui en manquent parfois cruellement dans les villes. Veillez quand même à ce que les moustiques n’y pondent par leurs œufs.
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Mettre des jardinières aux fenêtres
Privilégiez la diversité et les plantes fleuries qui attireront de nombreux papillons et abeilles. Plantez des herbes aromatiques (thym, lavande, menthe, romarin, sauge…) et semez des fleurs sauvages, de type fleurs de jachère. Les espèces sauvages, attractives pour les insectes, permettent de sauvegarder la biodiversité.
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Végétaliser un mur
Le mur végétal peut-être constitué d’un structure végétalisée adossée au mur d’habitation ou bien de plantes grimpantes qui prennent racine dans des pots ou directement dans le sol. Vous choisirez les végétaux selon l’exposition du mur et veillerez à prendre à la fois des espèces caduques et persistantes. Pour une bonne adaptation mais aussi pour favoriser l’installation de la faune locale, évitez les espèces exotiques.
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Composter ses déchets
Si composter ses déchets permet d’alléger ses poubelles, c’est aussi une façon de favoriser la biodiversité. Les composteurs accueillent en effet des millions de micro-organismes (champignons et bactéries) et des petits animaux (vers, insectes, limaces, escargots…) qui en aérant les sols et en fabriquant de l’humus, participent à enrichir les sols.